Comment financer ses actions de performance énergétique?
Financer son système de management énergétique ISO 50001
Vous souhaitez diminuer vos consommations en mettant en place un système de management énergétique ISO 50001? Dans votre entreprise ou collectivité, il est possible de faire financer jusqu’à 20% du projet grâce à un dispositif spécifique.
Dans le cadre du Décret tertiaire, une telle démarche contribue à atteindre vos objectifs de réduction des consommations à horizon 2030 puis 2050
Pour en savoir plus sur le Décret tertiaire
Financer un outil de suivi énergétique
Nous accompagnons les collectivités pour réaliser des études énergétiques et mettre en place des outils de suivi des consommations. Comme notre plateforme de management énergétique. Bonne nouvelle, il est possible de les faire financer par le dispositif Actee 2.
Pour en savoir plus sur notre plateforme de management énergétique
Financer des actions de performance énergétique ciblée
Plusieurs actions de performance énergétique recommandées par Sobre Energie permettent de réaliser des gains d’énergie dès la 1e année. Elles sont éligibles au financement des Certificats d’Economie d’Energie :
- installation de système de gestion technique du bâtiment (GTB) pour réguler de manière centralisée le chauffage, la climatisation, l’éclairage ou encore l’eau chaude sanitaire
- robinet thermostatique
- pompe à chaleur
Pour en savoir plus sur nos plans d’actions éligibles au CEE
Sobre Energie, filiale de la Banque des territoires et de la Caisse des dépôts, accompagne les collectivités dans leur transition énergétique. Pour celles-ci, la Banque des territoires peut abonder leur financement via le mécanisme d’intracting : un budget commun (collectivité + Banque des territoires) finance des actions de performance énergétique, les économies d’énergie générées serviront alors à rembourser la Banque des territoires ultérieurement.
Sobre Energie intervient comme tiers de confiance (économe de flux) pour le suivi des actions de performance énergétique. Des outils de suivi et des petits équipements peuvent être financés par ce dispositif d’intracting : capteurs Iot, installation de robinets thermostatiques, installation de GTB, changement de chaudière…
Le dispositif d’intracting peut aussi être mutualisé entre plusieurs collectivités
Prenez rdv pour en savoir plus sur le dispositif d’intracting
Financer des actions de sensibilisation aux économies d’énergie
Sobre Energie accompagne les collectivités dans leur transition énergétique, mais aussi les propriétaires et bailleurs sociaux. Nous les aidons à sensibiliser et former occupants, communauté technique et managers à la sobriété énergétique.
Pour en savoir plus sur la sensibilisation aux usages énergétiques des occupants des bâtiments
Pour en savoir plus sur notre projet avec le bailleur social Noisy le sec habitat
Sobre Energie accompagne Marolles en Hurepoix
Sobre Energie est heureuse d’accompagner la commune de Marolles en Hurepoix (Essonne) dans sa transition énergétique.
- Management énergétique de son parc immobilier : Suivi et pilotage des consommations multi-fluides
- Engagement des parties prenantes : sensibilisation et formation des occupants et personnels techniques
- Accompagnement mise en conformité du décret tertiaire :
- Validation des sites assujettis
- Collecte et intégration des données dans Operat
- Choix de l’année de référence
- Elaboration de la stratégie énergétique
Sobre Energie accompagne aujourd’hui une vingtaine de collectivités publiques, entreprises et universités: le Département du Nord, des Bouches-du-Rhône, de l’Aube, l’agglomération du Grand-Annecy, Coeur d’Essonne, les villes de Béziers, de Fontenay-sous-bois, de Saint-Priest, le Groupe la Poste, RATP Group, France Télévisions, Sanef, la CCI de Nice, les universités Panthéon la Sorbonne, Bordeaux et Lyon 1
Comment le smart building répond au Décret tertiaire?
La trajectoire est claire, les solutions multiples.
Pour atteindre les objectifs du Décret tertiaire, -40% de consommation énergétique des bâtiments tertiaires d’ici 2030, -60% à horizon 2050, le smart building, le bâtiment intelligent, est un atout.
3 bonnes raisons en faveur du smart building
Le smart building consiste à intégrer deux types de solutions :
- Solutions actives pour mieux piloter l’exploitation des équipements par le big data
- Solutions passives pour limiter les besoins en énergie du bâtiment
Les solutions actives passent par des objets connectés ex des capteurs IoT
Les solutions passives consistent dans le choix des matériaux, l’isolation thermique de l’enveloppe du bâtiment pour améliorer le confort thermique des occupants tout en limitant les besoins en énergie.
1) Détecter des anomalies de consommations
Les capteurs permettent de détecter la présence, température, luminosité et l’humidité d’une pièce.
Ainsi les données remontées sont primordiales pour détecter des anomalies de consommation:
- ex une pièce qui reste allumée toute la nuit
- une partie du bâtiment chauffée à 20°C le w-e alors que la zone est inoccupée
=) Pour en savoir plus sur l’importance des datas énergétiques dans un bâtiment
2) Optimiser l’exploitation du bâtiment
Le smart building passe aussi par l’installation une GTB, gestion centralisée du bâtiment. Résultat : le contrôle de la température de consigne sur le chauffage, climatisation est optimisé pour l’ensemble du bâtiment.
1 °C en moins sur la température de consigne, c’est 7% de consommation en moins (Source Ademe)
A noter que d’ici le 1er janvier 2025, le Décret BACS impose de mettre en place un système d’automatisation et de contrôle des bâtiments, de type GTB. Cela concerne tous les bâtiments tertiaires pour lesquels le système de chauffage ou de climatisation, combiné ou non à un système de ventilation, a une puissance nominale > 290Kw.
=) 5 idées reçues sur le Décret tertiaire
Au-delà de ces deux premières bonnes raisons à court terme, le smart building est aussi utile dans une stratégie immobilière de long terme.
3) Intégrer son bâtiment dans un réseau smart city
Le bâtiment de demain sera connecté à un réseau intelligent, par exemple un immeuble de bureaux chauffera un quartier d’habitation. Du smart building à la smart city.
Un bâtiment consomme de l’énergie à travers ses différents usages (CVC, éclairage, ECS…). Mais il peut aussi en produire, à travers la récupération de chaleur fatale ou bien la production photovoltaïque sur le toit.
Demain, le bâtiment intelligent capable de produire et piloter une énergie propre dans le bâtiment et au-delà dans un réseau connecté sera fortement valorisé par rapport à un bâtiment standard. D’autant plus, dans un contexte de hausse des prix de l’énergie et de pression réglementaire.
Plusieurs règlementations récentes favorisent en effet une telle production d’énergie renouvelable sur les bâtiments :
- RE 2020, la nouvelle règlementation thermique entrée en vigueur au 1er Elle succède à la RT 2012 et impose aux bâtiments neufs d’être à énergie positive, c’est-à-dire de produire plus d’énergie qu’il n’en consomme.
- Loi climat et résilience de 2021 prévoit l’installation obligatoire de panneaux photovoltaïques sur les toits d’immeubles de bureaux de + de 1000m2. Cela concerne les immeubles neufs mais aussi anciens, en cas de gros travaux de rénovation thermique.
=) Pour en savoir plus sur la RE 2020
=) Pour comprendre pourquoi le décret tertiaire passe par le solaire
Smart building et techno-discernement
La technologie, big data et internet des objets, constitue donc une aide pour optimiser les consommations, mais ne suffit pas à elle seule. Elle doit rester un moyen et non une fin en soi.
En effet, le bilan carbone grandissant du numérique et l’épuisement des ressources (métaux rares nécessaires à la fabrication des équipements électroniques) est le revers de la médaille.
Aujourd’hui, l’empreinte numérique d’internet représente 4% des émissions de CO2 au niveau mondial. Selon l’étude du Shift Project, elle représentera 8% du total des émissions mondiales d’ici 2025. Soit l’équivalent de tout le trafic automobile sur la planète.
Des chiffres qui plaident pour une utilisation raisonnée des objets connectés : « le techno discernement » selon l’expression de Philippe Bihouix, ingénieur auteur de « L’âge des low techs ».
=) Pour en savoir plus sur les bonnes pratiques du numérique responsable
Pour réduire les consommations énergétiques dans un bâtiment, la technologie et l’humain doivent être complémentaire : les capteurs connectés sont utiles pour limiter le gaspillage en phase d’inoccupation du bâtiment. Mais une plateforme digitale de données seule ne suffit pas. Il faut en parallèle, un accompagnement humain pour sensibiliser occupants et personnels techniques à la sobriété énergétique. Puis les faire passer à l’action par des ateliers, challenges écogestes, serious game.
Selon l’Observatoire de l'Immobilier Durable, l’optimisation technique de l’exploitation par des solutions actives (capteurs, GTB), couplée à l’implication des utilisateurs à un usage sobre du bâtiment permet d’atteindre jusqu’à 40% de consommations en moins.
=) Pour en savoir plus sur les solutions afin d'engager les occupants
Sobre Energie accompagne l'université UCBL
Sobre Energie est très fière d’accompagner l’Université Claude Bernard Lyon 1 dans sa transition énergétique.
- Management énergétique sur plus de 160 bâtiments : Suivi et pilotage des consommations multi-fluides
- Accompagnement mise en conformité du décret tertiaire :
validation des sites assujettis
Collecte et intégration des données dans Operat
Choix de l’année de référence
- Elaboration de la stratégie énergétique
- Engagement des parties prenantes : sensibilisation et formation des occupants et personnels techniques
Sobre Energie accompagne aujourd’hui une vingtaine de collectivités publiques, entreprises et universités: le Département du Nord, des Bouches-du-Rhône, de l’Aube, l’agglomération du Grand-Annecy, Coeur d’Essonne, les villes de Béziers, de Fontenay-sous-bois, de Saint-Priest, le Groupe la Poste, RATP Group, France Télévisions, Sanef, la CCI de Nice, les universités Panthéon la Sorbonne, Bordeaux et Lyon 1
RE 2020 et Décret tertiaire, quel impact énergétique?
RE 2020 ET Décret tertiaire, les bâtiments neufs sont dorénavant soumis à une double règlementation.
La première concerne l’impact carbone du bâtiment sur son cycle de vie dès sa construction, la deuxième sa bonne exploitation pour optimiser ses consommations énergétiques.
Quid de la RE 2020 ?
La RE 2020 est la règlementation environnementale des bâtiments neufs. Elle remplace l’ancienne règlementation thermique RT 2012. Entrée en vigueur le 1er janvier 2022, elle concerne tous les bâtiments neufs, logements (individuels et collectifs) et tertiaires. Pour le tertiaire, elle s’appliquera aux bureaux et bâtiments d’enseignement pour lesquels le permis de construire est déposé à partir du 1er juillet prochain.
- RT 2012=50 kWh/m2/an de consommation énergétique
- RE 2020= Bâtiment à énergie positive qui doit produire plus d’énergie qu’il n’en consomme. Soit une amélioration de 30% de besoin en énergie par rapport à la RT 2012, selon le ministère de la Transition écologique.
L’indicateur de suivi est la moyenne d’émissions de gaz à effet de serre des bâtiments neufs estimées sur l’ensemble de leur cycle de vie, par typologie de bâtiment.
=) Notre article sur les bâtiments de demain en 2050
RE 2020 et Décret tertiaire
C’est une idée reçue, mais fausse : les bâtiments neufs ne seraient pas soumis au Décret tertiaire. Au contraire, même les bâtiments tertiaires neufs sont assujettis. Ils devront donc transmettre chaque année leurs données de consommations dans OPERAT, la plateforme de l’Ademe et atteindre des objectifs de réduction de ces consommations d’ici 2030, 2040 et 2050.
=) Notre article sur les idées reçues autour du DT
- Leur consommation de référence (CRef) sera celle de leur 1e année pleine d’exploitation.
- Leur objectif de consommation sera fixé en valeur absolue (Cabs), selon le code NAF de la catégorie du bâtiment. Les objectifs 2030 en valeur absolue sont basés sur la RT 2012, donc un bâtiment neuf, soumis à la RE 2020 plus contraignante, devrait en théorie les atteindre sans problème.
Il est en effet mieux conçu, isolé, produit des énergies renouvelables dont l’autoconsommation diminue d’autant les consommations énergétiques du bâtiment.
Attention, car une bonne construction n’assure pas forcément une bonne exploitation. Un bâtiment neuf mal exploité, qui surconsommerait peut ne pas atteindre les objectifs du Décret tertiaire.
=) Notre article sur les fondamentaux du Décret tertiaire
Le ministère et l’Ademe recommandent donc d’adopter « une sobriété énergétique » dans ses consommations :
- Adopter un contrôle et une gestion active efficiente des équipements
- Adapter les locaux à un usage économe en énergie et en faisant adopter aux occupants un comportement vertueux
- Eviter de développer des modèles économiques qui vont à l'encontre de la réduction des consommations d'énergie.
=) Pour en savoir plus sur la gestion active des équipements et le management énergétique
Horizon 2040 et 2050
Garantir la sobriété énergétique de son bâtiment, par une bonne exploitation et la formation des occupants est primordiale. Car les exigences règlementaires vont devenir plus contraignantes à l’avenir.
La RE 2020 sera revue tous les 3 ans jusqu’à 2031. 3 jalons sont prévus en 2025, 2028 et 2031 qui constituent autant de marches de rehaussement des exigences.
De même, les objectifs de réduction des consommations du Décret tertiaire seront revus, d’abord en 2030, puis en 2040.
Le dispositif prévoit en effet que « les arrêtés définissant les valeurs absolues sont pris au début de chaque décennie en prenant notamment en considération :
- La consommation énergétique des bâtiments nouveaux de leur catégorie d'activités ;
- Les évolutions rencontrées au niveau de chacune des catégories d'activités concernées ;
- Les meilleures techniques disponibles (MTD) au début de chaque décennie.
D’ici 2030, les nouvelles valeurs absolues seront fixées pour l’objectif 2040. De même en 2040, les objectifs en valeurs absolues pour l’horizon 2050.
Ces nouvelles valeurs, actuellement fixées sur la RT 2012, devront tenir compte après 2030 des consommations des bâtiments nouveaux, donc basées sur la RE 2020 revue à la hausse.
Des objectifs énergétiques ambitieux, qui concerneront les bâtiments neufs construits après 2022, mais aussi les bâtiments déjà existants qui devront accentuer leur effort de réduction.