Prix de l'énergie : ce qui vous attend cet hiver

Entreprises, l’énergie vous coûtera-t-elle plus cher cet hiver que l’année dernière ?

Même si la situation a connu une nette amélioration depuis un an, les prix de l’énergie, et de l’électricité en particulier, devraient rester élevés cet hiver pour les entreprises. Décryptage.

Ce qui pourrait toujours faire grimper les prix de l'énergie des entreprises cet hiver

Après un hiver 2022-2023 marqué par l’envolée des cours de l’énergie, la crise énergétique en Europe s’est atténuée. Elle est néanmoins loin d’être terminée. Les prix de l’énergie sont partis pour rester durablement élevés et les entreprises sont parmi les premières à le sentir.

Pour l’hiver à venir, plusieurs facteurs saisonniers, climatiques et économiques pourraient encore provoquer de nouvelles flambées des prix. Une sécheresse prolongée en Europe risque d’entraîner, par exemple, une diminution de la production hydroélectrique et même nucléaire. Une forte reprise économique en Chine couplée à un hiver très rigoureux sont d’autres facteurs susceptibles de raviver les tensions sur les marchés de l’énergie, a prévenu l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

Pour ces raisons, les pouvoirs publics français comme européens maintiennent pour cet hiver des consignes de sobriété énergétique, un levier d’action désormais incontournable pour les entreprises comme pour les particuliers. Cet hiver et à long terme.

Hiver 2024 : pour les entreprises, les prix de l'électricité vont rester élevés

Bien que les cours du marché de l’électricité en Europe aient fortement diminué en un an, ils restent historiquement hauts. Le prix de gros du MWh se situait autour de 100€/MWh au mois de juillet, contre 40€/MWh avant la crise sanitaire, et après des pics au-delà de 700€/MWh courant 2022.

Le gouvernement français a confirmé de son côté la fin progressive du bouclier tarifaire sur l’électricité d’ici à début 2025. Si les TPE peuvent encore en bénéficier, les autres entreprises doivent opter pour des contrats de vente d’électricité réservés aux clients professionnels, dont les prix ne reviendront pas de sitôt à leur niveau d’avant-2022.

Comment expliquer une telle persistance de prix de l’électricité élevés ? Par une production d’électricité d’origine nucléaire toujours en-deçà de son niveau normal tout d’abord. L’objectif de production nucléaire annoncé par EDF pour 2023 se situe entre 300 et 330 TWh, contre 279 TWh en 2022. Or, la production des centrales nucléaires françaises atteignait 413 TWh en 2018 . Conséquence : le pays devra continuer à importer des électrons cet hiver, en achetant sur les marchés européens une électricité devenue chère.

Il est à noter que l’ampleur de la hausse de la facture d’électricité pour une entreprise dépend du type de contrat et de la date à laquelle elle l’a signé. Certains contrats à prix fixe signés avant 2022 restent favorables, car basés sur des niveaux tarifaires calculés avant la flambée des prix, mais ces contrats vont s’éteindre naturellement avec le temps. Les mécanismes sont donc bien différents de ceux des contrats particuliers.

Vers un retour à la normale des prix du gaz

Du côté du gaz naturel, la fièvre est passée. Les cours mondiaux retrouvent leurs niveaux habituels, après le pic historique enregistré l’an passé. En substituant le gaz russe par d’autres sources d’approvisionnement, notamment le GNL américain, et en optimisant le stockage, l’Europe a résisté.

La sobriété a aussi joué un rôle important. Engie a jugé « remarquable » la réduction de la consommation énergétique l’hiver dernier, avec une baisse de la consommation de gaz naturel, hors effet climat, estimée à 13 %. Les stockages de gaz ont quant à eux retrouvé des niveaux très satisfaisants depuis le printemps et devraient être pleins à la fin du mois d’août, a rassuré Engie.

Sauf hiver particulièrement rigoureux, les entreprises devraient donc bénéficier dans les mois à venir de prix du gaz proches de leur niveau d’avant la guerre en Ukraine. Une bonne nouvelle pour la compétitivité européenne.

Prix de l'énergie : quelles aides cet hiver pour les entreprises ?

La tendance globale est claire : elle est à la baisse progressive des aides publiques pour les entreprises. Les pouvoirs publics n’ont pas encore précisé ce qu’il en sera en 2024, mais en attendant, certaines aides énergétiques à destination des entreprises ont été prolongées jusqu’au 31 décembre 2023. Parmi elles :

  • Le bouclier tarifaire sur la facture d’électricité pour les TPE. Il concerne les très petites entreprises de moins de 10 salariés, dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas 2 millions d’euros et disposant d’un compteur électrique d’une puissance inférieure à 36 kilovoltampères (kVA). Le bouclier tarifaire limite la hausse des Tarifs réglementés de vente de l’électricité (TRV), qui augmentent quand même de 10% au 1er août 2023.
  • L’amortisseur électricité, réservé aux TPE, PME et collectivités territoriales non-éligibles aux TRV et donc au bouclier tarifaire. Il prend en charge 20 % environ de la facture totale d'électricité, à condition que le prix unitaire de la part énergie atteigne au moins 350 €/MWh
  • Le Guichet d’aide au paiement des factures de gaz et d’électricité, destiné aux entreprises de toutes tailles dont les factures d’électricité ou de gaz naturel ont fortement augmenté.
  • Le cautionnement des contrats de fourniture d’énergie, réservé aux ETI et grandes entreprises. Il s’agit d’un fonds de garantie publique lancé en mars 2023 à destination des entreprises fortement consommatrices de gaz ou d’électricité.

 


décret tertiaire; énergie; consommation; bâtiment

Nos 4 conseils sur vos données de consommation

« Ce qui ne se mesure pas, n’existe pas ». Cette citation du prix Nobel de physique en 1922 Niels Bohr résume l’importance des datas aujourd’hui dans un monde digital. Sans recueil des données de consommation énergétique, impossible de mesurer et donc ensuite d’agir pour améliorer la performance énergétique d’un bâtiment.

Mais comment s’y retrouver : données distributeurs, données fournisseurs, factures, relevés d’index… Sobre Energie vous aide à mieux comprendre vos données de consommation énergétique.

 

Comment atteindre la sobriété énergétique ?

Suivez nos 4 conseils :

  1. Préférez les données distributeurs aux données fournisseurs pour l’analyse de vos consommations

Les données distributeurs (ENEDIS, GRDF, SUEZ …) issues des index des compteurs sont celles qui reflètent le mieux la réalité opérationnelle de la consommation.

Les données fournisseurs issues des factures doivent être utilisées pour suivre des budgets, pas pour le suivi des consommations.

En effet, les données fournisseurs (Dalkia, EDF, ENGIE, TDE…) ont une réalité comptable, mais ne reflètent pas le fonctionnement opérationnel du bâtiment

  • Elles sont mises à disposition selon des périodicités différentes
  • Elles correspondent à la facture des consommations qui ont été lissées & mensualisées au prorata du nombre de jours indiqués dans la facture.

Même si les distributeurs transmettent régulièrement et fréquemment les données de consommation et qu’ils sont la source la plus fiable dans l’exactitude des données, ils n’ont aucun engagement de qualité de service vis-à-vis des tiers utilisateurs (prestataires, clients...).

Ainsi, ils peuvent parfois présenter quelques trous de données, notamment quand les compteurs intelligents ne répondent pas ou quand leurs bases de données sont en maintenance.

Des trous de données qu’ils corrigent à postériori.

En savoir plus ? Télécharger notre livre blanc « Plateforme de management énergétique, les clés pour réussir »

 

  1. Vérifiez la capacité de vos compteurs à être télérelevés

Les données distributeurs sont récupérées à partir des compteurs, compteurs aussi appelés PCE, RAE, PDL, PRM…

Les compteurs peuvent être

  • Télérelevables : ils communiquent automatiquement la donnée ex-compteur connecté Linky pour l’électricité
  • Relevables manuellement : les index sont relevés et retranscris par un opérateur du distributeur, à une périodicité variable pouvant aller jusqu’à 6 mois. Si vous êtes dans ce cas, prévoyez de remplacer vos compteurs manuels par des compteurs télérelevables pour avoir des relevés de consommation plus rapides.

La remontée des données dans une plateforme de management énergétique comme DATAMARC est conditionnée à la saisie du bon format du numéro de compteur distributeurs et de son rattachement au bon site.

 

Comment faire baisser sa consommation énergétique ?

  1. Analysez vos données de consommation avec un recul minimum de 2 mois

Dans le cas de compteurs télérelevables, les données de consommation sont intégrées automatiquement dans DATAMARC.

Néanmoins, les distributeurs peuvent transmettre les informations à des pas de temps différents ou des jours différents. Il faut donc attendre pour un mois M, le premier jour du mois M+2, pour que l’ensemble des compteurs soient télérelevés.

En cas d’anomalie sur le compteur, il peut s’écouler 2 mois sans transmission de mesure.

Par exemple : Enedis considère un compteur avec un pas de temps quotidien en anomalie à partir du moment où pendant 2 mois ce compteur n’a pas transmis de mesure.

Les compteurs non télérelevables sont relevés manuellement par votre distributeur à une fréquence non maitrisée.

Nous rappelons que les Distributeurs ne s’engagent avec aucun tiers dans la transmission des données. Ils n’ont donc aucune obligation de transmission de ces données et il ne pourra être imputé à SOBRE un défaut de données si celles-ci n’ont pas été transmises par le distributeur.

 

  1. Analysez vos factures fournisseur au semestre ou à l’année uniquement

A ce jour, les données fournisseur (factures) ne peuvent être récupérées que sur les portails fournisseurs.

La collecte des données est liée à l’émission de la facture : ce qui qui implique un délai entre le mois de consommation (m) et la mise à disposition des informations allant d’1 à 2 mois (m+2).

Selon le niveau d’abonnement fournisseur, les données postées sur le portail fournisseur ne sont pas toujours exploitables. Sans numéro de compteur et de référence de site nous ne pouvons pas les utiliser.

La diversité des fournisseurs impliquent une grande hétérogénéité des données (unité, format, pas, fréquence) qui ne permettent pas une analyse au mois le mois mais sur une période de 6 mois ou 1 an.

Les fournisseurs facturent souvent des consommations estimées qu’ils régularisent a posteriori à partir des consommations réelles. Cela peut entrainer une modification des données intégrées : hausse ou baisse des consommations d’une période.

A noter que pour une année N, la complétude des données fournisseurs est estimée aux alentours d’avril/mai de N+1. Ainsi en date du 10 février, il est possible d’avoir la tendance de consommation N-1 mais sans en avoir le périmètre définitif. Cela sera possible aux alentours du mois de mai N+1.

 

Le saviez-vous ?

  • Sur 35 000 communes, toutes ont un distributeur d’électricité, très majoritairement ENEDIS (92% des communes). Mais il existe des distributeurs locaux d’électricité : par exemple Strasbourg électricité réseaux, GEREDIS…

A l’exception du Réseau Electrique de Strasbourg, une grande partie des Entreprises Locales de Distribution ne communique pas les données de consommation sous format dématérialisé et exploitable aux tiers ou aux clients.

En conséquence, nous ne pouvons pas récupérer ces données sauf via la transmission des index par le responsable d’exploitation du site.

  • Seules 9 800 communes bénéficient d’un distributeur de gaz, dont le principal est GRDF (95% des cas). Il existe également des distributeurs locaux de gaz : par exemple Soregies, Réseau GDS

Retrouvez votre fournisseur avec la carte de l’Agences Opérateurs de Réseaux d’Énergie : ORE


Décret tertiaire: Valeurs absolues III, ce que l'on sait

La nouvelle échéance approche !

Il vous reste moins d'1 mois pour déclarer vos consommations de l’année 2022, avant le 30 septembre 2023 sur la plateforme OPERAT de l’Ademe.

Dans cette dernière ligne droite, l’Ademe a communiqué des actualités récentes autour du Décret Eco Energie Tertiaire.

Décryptage des éléments à retenir.

 

Qui est concerné par le décret tertiaire ?

Pour rappel, le Dispositif Eco Energie Tertiaire (DEET) lancé en 2019 et plus connu sous le nom du Décret Tertiaire impose aux bâtiments tertiaires assujettis (+ de 1000m2) de réduire leurs consommations d’ici 2030 et à terme 2050.

Cela concerne les immeubles de bureaux, d’administration, d’enseignements, les hôtels/restaurants, les commerces ou encore des musées.

Chaque année, un propriétaire ou un locataire assujetti doit déclarer ses consommations sur la plateforme OPERAT. L’Ademe évaluera ainsi la trajectoire de réduction des consommations en fonction des objectifs assignés.

En savoir plus sur la déclaration Operat

 

Quels sont les objectifs du décret tertiaire ?

L’objectif à atteindre, selon les catégories de bâtiments, est fixé de deux manières :

  • en valeur relative -40% d’ici 2030 par rapport à la consommation de l’année de référence, -50% d’ici 2040, -60% d’ici 2050
  • en valeur absolue avec un objectif à atteindre en valeur absolue selon la typologie de bâtiments et la zone géographique

Le 1er arrêté Valeurs Absolues I (en janvier 2021) fixait les valeurs absolues pour les catégories de bureaux, services publics, enseignement et logistique.

Le 2e arrêté Valeurs Absolues II (en avril 2022) fixait les valeurs absolues pour d’autres catégories d’activités en métropole : petite enfance (crèches, halte-garderie) et enseignement supérieur notamment.

Pour en savoir plus sur le décret Valeur Absolue II : notre article décryptage

 

Le nouvel arrêté Valeurs absolues III bientôt publié

Après ces deux premiers arrêtés, un 3e arrêté Valeurs Absolues III va être publié « très prochainement » au Journal Officiel, a annoncé l’Ademe début juillet. La concertation étant désormais terminée.

Ce nouvel arrêté fixe les objectifs en valeurs absolues à atteindre pour les assujettis au Décret Tertiaire, dans de nouvelles catégories d’activités qui n’avaient pas encore été définies : commerces, hôtellerie-restauration, locations touristiques, centre de données.

Ainsi, selon le projet d’arrêté issu de la consultation, dans le commerce par exemple, 14 catégories de bâtiments ont été identifiées :

  • Commerces et services de détail – Alimentaire;
  • Commerces et services de détail – Equipement de la maison (surface de vente < 1000 m²) ;
  • Commerces et services de détail – Equipement de la personne & loisirs (surface de vente < 1000 m²) ;
  • Grande Surface Alimentaire – Supérette (surface de vente < 400 m²) ;
  • Grande Surface Alimentaire – Petit supermarché (surface de vente comprise entre 400 m² et 1 000 m²) ;
  • Grande Surface Alimentaire – Grand supermarché (surface de vente comprise entre 1 000 m² et 3 000 m²) ;
  • Grande Surface Alimentaire – Hypermarché (surface de vente supérieure à 3 000 m²) ;
  • Grande surface de bricolage (GSB) et Négoce et distribution de matériaux ;
  • Grande Surface Spécialisée – Equipement automobile & moto ;
  • Grande Surface Spécialisée – Equipement de la maison (surface de vente > 1000 m²) ;
  • Grande Surface Spécialisée – Equipement de la personne & loisirs (surface de vente > 1000 m²) ;
  • Parties communes des centres commerciaux et des galeries commerciales ;
  • Halles et marchés couverts ;
  • Commerce de gros (Marché d’intérêt national) ».

 

Ces valeurs absolues se veulent représentatives des bâtiments performants de la catégorie d’activité, à la fois en termes de performance intrinsèque du bâti (isolation, performance des systèmes) et de sobriété d’usage. En clair, les bâtiments anciens devront respecter, à horizon 2030, le niveau de performance des 25% de bâtiments les moins performants, rénovés à la norme RT 2012.

Elles reposent, pour chaque catégorie d’activité, sur deux sous-ensembles de valeurs :

  • Des valeurs « CVC » (représentatives des consommations de chauffage, ventilation, climatisation). Elles sont établies selon des zones climatiques dans laquelle est installée le bâtiment.
  • Des valeurs « USE » (autres postes de consommation, généralement dépendants de l’intensité d’usage du bâtiment), assorties d’une formule de modulation pour tenir compte de l’intensité d’usage du bâtiment. C’est-à-dire l’amplitude horaire de l’usage en question dans le bâtiment.

Ces objectifs ont été établis sur la base de différentes sources d’informations, et à l’aide de nombreuses contributions d’acteurs réalisées dans le cadre de la concertation, que ce soit par écrit ou lors des réunions de concertation.

Le nouvel arrêté apportera d’autres précisions pour les assujettis :

  • un coefficient de conversion en énergie finale est ajouté pour une nouvelle source d’énergie : le gazole non routier. Ce coefficient sera disponible dans la plateforme OPERAT en 2024, pour les déclarations à réaliser des consommations de l’année 2023
  • des formules de modulation de certains objectifs
  • le temps de retour sur investissement pris en compte dans le cadre de l’installation d’une GTB dans le bâtiment assujetti, rendu obligatoire par le décret BACS d’ici 2025, passera de 6 à 10 ans.

Avec ce nouvel arrêté Valeurs Absolues III, plus de 80% du parc tertiaire assujetti connaîtront leurs objectifs en valeur absolue selon l’Ademe.

Les activités restantes non encore couvertes feront l’objet de deux autres arrêtés modificatifs d’ici 2024 :

  • Arrêté Valeurs Absolues IV pour la justice, logistique à température ambiante, le sport, la santé et la blanchisserie
  • Arrêté Valeurs Absolues V pour le reste (culture, médias), ainsi que les activités dans les Départements et territoires d’Outre-Mer.

Prendre rdv avec nos experts Décret tertiaire

 

Comment déclarer sur OPERAT ?

L’Ademe a précisé qu’en cas de changement d’exploitant d’un bâtiment assujetti en cours d’année, le nouvel exploitant doit bien lier son Entité Fonctionnelle Assujettie (EFA) à l’EFA précédente.

Cela permettra de calculer les objectifs de l’EFA actuelle à partir de la situation de référence du primo-assujetti. Cela permet, pour l’EFA actuelle, de valoriser les éventuels travaux ayant été effectués sur les locaux avant qu’elle ne les occupe.

Pour déclarer ses consommations, il était déjà possible d’importer ses données de consommation via un import CSV depuis le 1er trimestre 2023.

Il est désormais possible de le faire via un interfaçage API depuis une plateforme tierce pour la déclaration des consommations 2022.

Dans les prochaines semaines, la plateforme OPERAT de l’Ademe pourra aussi exporter les déclarations déjà effectuées vers une application tierce via API. Un guide en ligne existe sur le sujet dans l’onglet « ressources » de la plateforme OPERAT. Et en 2024, l’ambition est de proposer une fonctionnalité de benchmark aux assujettis, leur permettant de comparer leurs données de consommation à d’autres EFA au niveau national par rapport à leur activité.

 

Comment respecter le décret tertiaire ?

Au 31 décembre 2022, tous les assujettis devaient avoir réalisé leurs déclarations de consommations pour l’année 2021. Mais l’Ademe avait fait preuve de tolérance pour cette première année d’entrée en vigueur du Décret Tertiaire.

Fin juin 2023, selon l’Ademe, 183 000 déclarations de consommations pour l’année 2021 ont été effectuées. Soit 553 Millions de m2. Ce qui représente environ 90% du parc tertiaire assujetti.

Signe encourageant, l’Ademe note une baisse moyenne de 19% des consommations entre l’année de référence (comprise entre 2010 & 2019) et les consommations de l’année 2021.

Pour les retardataires, pour ceux qui ont effectué des déclarations jugées « incohérentes » par l’Ademe, ou encore qui auraient déclaré, mais oublié de valider leur déclaration, des relances par mail ou courrier leur sont envoyées.

L’Ademe indique réfléchir à renforcer les sanctions actuelles en cas de non-déclaration ou non-respect des objectifs assignés.


Illustration Fonds Vert

Fonds Vert : Financer votre transition énergétique

Qu’est-ce que le « Fonds Vert » ?

Annoncé par la Première ministre, Élisabeth Borne, fin août dernier, le fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires, aussi appelé Fonds Vert, est doté de 2 milliards d’euros. Il a pour but d’aider les collectivités territoriales à accélérer leur transition écologique.

Le fonds finance ainsi trois types d’actions :

  • Le renforcement de la performance environnementale dans les territoires
  • Leur adaptation au changement climatique
  • L’amélioration du cadre de vie.

Déjà 6000 dossiers ont été déposés d’après le ministère et 2 millions € demandés, la majorité pour financer la rénovation thermique de bâtiments, ensuite rénover l’éclairage public.

Il reste donc 1,8 milliards € mobilisables pour financer la sobriété énergétique de vos bâtiments publics.

Comment atteindre la sobriété énergétique ?

 

Sobre Energie accompagne déjà des dizaines de collectivités sur toute la France (départements, agglomérations, communes) et gère la sobriété énergétique de plus de 15000 bâtiments.

Vous avez un projet et désirez bénéficier du Fonds Vert ? Discutons-en !

Prendre rendez-vous

Selon la maturité de votre projet, Sobre Energie peut vous aider à différentes étapes:

  • Vous avez besoin de centraliser vos données de consommations et avoir une vision claire de votre parc de bâtiments ?

L’utilisation d’une plateforme de pilotage énergétique répond à ce besoin.

Avec notre plateforme data-MARC, vous pourrez suivre à intervalles réguliers les consommations de vos bâtiments sur plusieurs fluides (électricité, gaz…), les classer par étiquettes énergie et climat, les comparer à la moyenne de bâtiments similaires.

L’abonnement à un tel logiciel de suivi est finançable par le programme ACTEE 2 de la FNCCR, compatible avec un financement du Fonds Vert pour la phase travaux.

 

Comment améliorer la performance énergétique d’un bâtiment ?

 

  • Vous souhaitez connaître rapidement les bâtiments énergivores où agir en priorité ?

Notre plateforme data-MARC propose un outil Pareto afin d’identifier facilement les bâtiments en dérive énergétiques, ceux sur lesquels il faut agir en priorité.

L’utilisation de capteurs d’ambiance connectés est aussi utile : leurs données qui remontent en temps réel sur notre plateforme permettent de détecter des anomalies de consommation (ex un étage reste allumée la nuit alors que le bâtiment est vide, la température de consigne du chauffage ne diminue pas le w-e en phase d’inoccupation du site)

 

  • Vous souhaitez une aide à la décision avec des scénarios sur l’impact et le ROI des travaux envisagés, avant de passer à l’action ?

Vous avez besoin d’audits énergétiques.

Nos energy managers, experts certifiés, réalisent cette prestation. L’audit vous offrira des scénarios d’action avec la projection sur l’impact attendu des travaux et le temps de retour sur investissement.

Là encore, bonne nouvelle : ces audits énergétiques sont finançables par le programme ACTEE 2, compatible avec un financement du Fonds Vert pour la phase travaux.

 

  • Vous avez déjà planifié des travaux et souhaitez mesurer les gains effectivement réalisés à l’issue ?

C’est possible grâce à une plateforme de management énergétique, qui offre pour tous vos bâtiments :

  1. la vision en amont, comment et combien je consomme avant travaux
  2. la vision en aval, comment et combien je consomme post travaux

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énergie; plateforme; pilotage énergétique; données énergétiques

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La Banque des Territoires lance, en ligne avec la feuille de route de l’Etat France Nation Verte, le programme EduRénov pour massifier la rénovation énergétique des écoles, collèges et lycées. Elle financera 2 Md€ de travaux d’ici à 2027.

L’objectif : rénover 10 000 établissements en réalisant au moins 40 % d’économies d’énergie.

Sobre Energie accompagne déjà des dizaines de collectivités sur toute la France (départements, agglomérations, communes) et gère la sobriété énergétique de plus de 15000 bâtiments.

 

Comment atteindre la sobriété énergétique ?

Selon la maturité de votre projet sur vos bâtiments, Sobre Energie peut vous aider à différentes étapes:

  • Vous avez d’abord besoin de centraliser vos données de consommations et d’avoir une vision claire sur votre parc ?

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Avec notre plateforme Data-MARC, vous pourrez suivre à intervalles réguliers les consommations de vos bâtiments sur plusieurs fluides (électricité, gaz…), les classer par étiquettes énergie et climat, les comparer à la moyenne de bâtiments similaires.

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Comment améliorer la performance énergétique d'un bâtiment ?

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  • Vous avez déjà planifié des travaux et souhaitez mesurer les gains effectivement réalisés à l’issue ?

Si vos travaux sont financés par le dispositif Edurenov, via des prêts intracting, vous bénéficierez ensuite de l’accès à la plateforme Suiviréno de notre partenaire la Banque des Territoires.

Cet outil de suivi, développé par Sobre Energie, vous permet de mesurer la réalité des gains énergétiques obtenus :

  • La vision en amont, comment et combien je consomme avant travaux sur mon bâtiment scolaire
  • La vision en aval, comment et combien je consomme post travaux